Visite commentée de l'exposition par Camille Boileau et Geoffray Riondet

Visitez l'exposition Bijou Bijoux en compagnie du commissaire d'exposition Geoffray Riondet et de l'artiste peintre Camille Boileau, le samedi 10 décembre 2022, à 14h30 et à 16h !
Accès libre avec un billet d'entrée, dans la limite des places disponibles

• Geoffray Riondet est gemmologue (HRD, GIA, DU gemmologie) et expert près la Cour d’appel de Lyon. Il représente la Maison Riondet, spécialisée dans les bijoux anciens français du XVIIIe siècle aux années 1970. Geoffray Riondet a participé à l’analyse gemmologique sur site de nombreux bijoux ou gemmes historiques notamment : le « Grand Saphir » de Louis XIV au Muséum National d’Histoire Naturelle (2012), le « Talisman de Charlemagne » au Palais du Tau (2016), la bague du couronnement de l’impératrice Joséphine au Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau (2016), la couronne de Notre-Dame de Fourvière (2016), les bijoux de George Sand au Musée de la vie Romantique (2017), la Majesté de Sainte Foy de Conques (2017), le livre d’heures de François Ier au Musée du Louvre (2020).
   
• Camille Boileau, artiste peintre, a réalisé en 2021 la résidence La Fabrique au musée en collaboration avec l’artisan sérigraphe Olivier Bral. Les minéraux, et plus particulièrement les gemmes, sont placés au coeur de leurs travaux grâce à la complexité de leurs couleurs, formes et textures. Camille Boileau a étudié le design graphique à l’école La Martinière Diderot de Lyon et a renforcé sa formation à Toulouse par un Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués. La création de ses images naît du désir de « faire l’expérience » de leurs apparitions, à travers l’appréhension des potentiels et des limites de la matière. Elle cherche à se mettre à l’écoute de la poétique simultanée des outils, supports, techniques et de leurs modes opératoires. Elle alterne pour cela des phases d’expérimentations et de sélections pour tisser son langage visuel.
  Le travail de Camille Boileau présenté dans cette exposition se trouve en résonance de la 16e Biennale d’art contemporain de Lyon, « manifeste de la fragilité ».
  Avec Olivier Bral, tous deux ont travaillé la notion d’original et de multiple. En souhaitant transposer la pratique picturale de Camille Boileau à l’acte d’impression du sérigraphe, ils se sont confrontés à la fragilité des matériaux et à la délicatesse et la justesse des gestes requis, pour proposer aux publics d’imprévisibles formes et reliefs organiques.